Event-Driven Architecture (EDA) : avantages et cas d’usage
Introduction
L’Event-Driven Architecture (EDA) se distingue par sa capacité à propager des changements d’état sous forme d’événements dans des systèmes distribués. Cette approche repose sur l’émission, la transmission et la consommation d’événements, offrant une réactivité et une flexibilité accrues par rapport aux architectures traditionnelles basées sur les requêtes synchrones. L’essor des microservices, de l’internet des objets et des applications en temps réel a stimulé l’adoption de l’EDA, car ces contextes exigent une communication asynchrone et découplée entre composants. Dans cet article, nous examinerons les principes fondamentaux de l’EDA, ses principaux avantages, quelques modèles architecturaux associés ainsi que des cas d’usage concrets et des bonnes pratiques pour faciliter sa mise en œuvre.
Comparaison entre architecture en couches (Layered) et architecture hexagonale (Ports & Adapters)
Introduction
Dans le paysage de la conception logicielle, l’architecture en couches et l’architecture hexagonale (Ports & Adapters) figurent parmi les modèles les plus emblématiques. Toutes deux cherchent à structurer les applications de manière modulaire, à séparer les responsabilités et à faciliter la maintenance, mais leurs approches diffèrent profondément. L’architecture en couches repose sur une hiérarchie fixe de composants empilés les uns sur les autres, tandis que l’architecture hexagonale définit un noyau métier entouré de ports et de connecteurs techniques. Comprendre ces différences est essentiel pour choisir le style le plus adapté aux besoins fonctionnels, aux contraintes de performance et à l’évolution future d’un projet.
Architecture Monolithique : Fondations, Forces et Limites d’un Style Classique
Introduction
L’architecture monolithique représente l’un des styles les plus anciens et les plus répandus dans le développement logiciel. Elle est souvent perçue comme le point de départ naturel pour de nombreuses applications, notamment dans les contextes où la simplicité, la rapidité de mise en œuvre et la cohérence sont des priorités. Bien que les architectures modernes telles que les microservices ou le serverless aient gagné en popularité, le monolithe conserve une pertinence certaine dans de nombreux cas d’usage. Cet article propose une exploration approfondie de ce style architectural, en mettant en lumière ses caractéristiques, ses avantages, ses limites et ses différences avec les autres approches.
Architecture Serverless : Révolutionner le Développement Web sans Serveur
Introduction
Le terme d’architecture serverless, ou architecture sans serveur en traduction littérale, peut amener un certain nombre de questions, nous allons tâcher de le démystifier.
L’architecture serverless révolutionne la manière dont les applications modernes sont conçues et déployées, en déléguant la gestion des infrastructures sous-jacentes aux fournisseurs de cloud. Plutôt que de provisionner, configurer et maintenir des serveurs dédiés ou des clusters de machines virtuelles, les équipes de développement peuvent se concentrer sur l’écriture du code métier. Ce paradigme répond directement aux défis de l’agilité et de la réactivité requises par les entreprises d’aujourd’hui, qui cherchent à réduire les délais de mise sur le marché tout en optimisant leurs coûts opérationnels.
L’architecture Microservices : une révolution dans la conception applicative
Introduction
Depuis plusieurs années, le monde du développement logiciel connaît une transformation profonde dans la manière de concevoir, déployer et maintenir les applications. Cette évolution est en grande partie portée par l’émergence du style architectural des microservices, qui s’oppose aux architectures monolithiques traditionnelles. Dans un contexte où les entreprises doivent innover rapidement, s’adapter aux besoins changeants des utilisateurs et garantir une haute disponibilité, les microservices apparaissent comme une réponse agile et scalable aux défis contemporains. Mais derrière cette promesse se cachent des choix techniques, organisationnels et culturels qui méritent d’être explorés en profondeur.
Les Principes Fondamentaux du Domain-Driven Design (DDD)
Introduction
Dans un monde où les systèmes logiciels deviennent de plus en plus complexes, il est essentiel de concevoir des architectures qui reflètent fidèlement les besoins métier. C’est précisément l’objectif du Domain-Driven Design (DDD), une approche introduite par Eric Evans en 2003, qui place le domaine métier au cœur de la conception logicielle.
Mais DDD n’est pas qu’une méthode de modélisation. C’est une philosophie qui influence profondément l’architecture applicative, en guidant la structuration des composants, la définition des responsabilités, et la communication entre les parties du système.